Aux origines de Nostradamus

Versant maternel

L’historiographie « nostradamienne », prompte à embrasser les légendes ou à négliger les branches jugées secondaires, a longtemps estompé les figures ancestrales dans une généalogie lacunaire. Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle, que des chercheurs valeureux sont parvenus à confronter les figures idéalisées des aïeux parés de toutes les vertus, aux silences et contradictions des documents d’archives.

L’ascendance paternelle juive de Michel de Nostredame (1503-1566) a pu être ainsi établie dans les années 1940-60. Le versant maternel restait toujours à élucider. Les réponses, éparpillées dans les fonds d’archives notariées de Marseille, ont enrichi la lecture du personnage de Nostradamus, trop souvent réduit à sa seule dimension d’oracle. Derrière l’icône, on a pu découvrir une histoire, un lignage, un homme de son temps, produit d’un enracinement profond dans la société des néophytes de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.

Venir directement sur place, pas de réservation.

Tarifs unique : 5 €

 

Cabinet de travail de Paul Arbaud.

Le musée-bibliothèque Paul-Arbaud

Siège de l’Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d’Aix qui en est propriétaire, le musée-bibliothèque Paul-Arbaud est situé à l’entrée du quartier Mazarin, sur l’emplacement d’un ancien couvent de Feuillants, construit au milieu du XVIIe siècle, vendu comme bien national et détruit à la Révolution. Le musée porte le nom de son fondateur, Paul Arbaud, né le 29 mars 1831 à Paris où son père était juge au tribunal de la Seine.

Collectionneur, bibliophile et mécène, Paul Arbaud consacra sa vie et la fortune qu’il hérita de son père à réunir un ensemble tout à fait exceptionnel tant par l’ampleur que par la qualité et la diversité des pièces et des objets rassemblés.

À la fin de sa vie, veuf et sans enfants, pour éviter que ses collections ne soient partagées et dispersées, Paul Arbaud, par son testament rédigé en octobre 1910, les légua, ainsi que son hôtel, à l’Académie d’Aix dont il était membre d’honneur, à charge pour elle de les entretenir et de les ouvrir au public. Il mourut peu après, le 17 mars 1911.

Le musée bénéfice de l’appellation Musée de France, attribuée par le ministère de la Culture.